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SDS NE 1 5-1

Les sources du droit suisse, XXIe partie : Les sources du droit du canton de Neuchâtel, Tome 1 : Les sources directes, da Dominique Favarger e Maurice de Tribolet

Citazione: SDS NE 1 5-1

Licenza: CC BY-NC-SA

Accensement par Jean d'Aarberg, seigneur de Valangin, de diverses terres au Val-de-Ruz et en la seigneurie de Valangin définissant le statut des tenanciers

1332 marzo 3 v. s. Valangin

  • Collocazione: AEN AS-S5.10
  • Data di origine: 1. quarto del 15° sec. (début du XVe siècle)
  • Tradizione: Copie
  • Supporto alla scrittura: Parchemin
  • Formato l × a (cm): 43.5 × 32
  • 1 sigillo:
    1. c'è solo uno slot per il sigillo, perduto
  • Lingua: francese
  • Édition

Références originales de l'édition Favarger 1982 :

Copie sur parchemin du début du XVe siècle, avec un sceau sur double queue, AEN, S 5, No 10.

Éd. Matile, MonumentsCorsivo, I, No 392, p. 401-402.

Cité : Matile, Seigneurie de ValanginCorsivo, p. 45, note 3.

Remarque : Cet acte peut être considéré comme un pseudo-original, mais parfaitement sincère. Il doit être comparé avec la charte AEN, Y 5, No 10c, de 1408, qui présente les même traits graphiques.

Testo editionale


Je Jehan d’ArbergPersona: , sire de VaulenginLuogo: fait a savoir a tout ces que verront, ouront ces presentes lettres que j’ais mys et lessiés et lesse et delesse pour
moys et pour mes hoirs quecunque et pour lour et pour lour hoirs quecunque, tous et singulers mes mars de terre sissant out terretoire de mont Vau de RuytLuogo: et riere
la mairier de Vaulengin, lesquel mars sont sugeste a moys a ma volontés, a mes bonhomme sugest tenant lesdit mars a moys sugest dessudit quesque part qu’il soient
par mont Vau de Ruys, pour telle censse et charge comme d’argens1 ou de vaigne ou aultre cense peust devoir estre chargiés aulthans et soulont le contenuz de mes
ententes anciennes et nouvelles faites et escriptes devant la daiste de ces presentes.
Et ne leor doit moys Jehan d’Arberg, sire dessus nommer ne mes hoirs aulciels la
dite cense oustre ycelle que este contenuees en mes dites ententes escriptes comee dessus, se tant n’estoit me fut revenus en la main ou a mes hoirs a faulte de hoirs ou
aultre cais aulcung desdit mars et que aulcung homme acensseur le reprit de moys ou de mes hoirs que dessout plan grais remonsterit la dite cense par anssis que tous
les hommes que tiegnent ou temps present et advenir mesdit mars surgest, de la dite condicion sourgeste dessus dite, doivent estre surgest a moys et a mes hoirs a la
voulontel de moys et de mes hoirs de reuiste, de corvoies et les puis faire a commander par mes hofficiels a tous mes bon, juste et raisonnauble afaire sengnier de vyvre
la bouche comme vaugnour, c’est a savoir chascung homme de mesdit sugest dessus dit des quinze annees, en outre, de sex jourgnaiees chascung an en quin temps que me
serast nessesere ou a mes hoirs. Et outre me doivent lesdit sugest chascung feust trois corvaiees a tous telz aplois de bestes comil hairent lour champs et les
gens apertinant pour mener lesdite bestes et se doit descontelz l'une desdite sex jourgnaies dout homme sur chascunne des trois corvaiees.
Et quant j’ais doute
de guairre, il me doivent le guais a mont chastel de Vaulengin, fourt out faible a ma vouluntelz ou de mes hoirs.
Et se aulcung de lour s’en vast heur
de desoub moys ou de mes hoirs, tout ces bien meuble et heretaige que il laisserat riere moys ou mes hoirs, il me serast aquil et confissequelz.
Et quant le dit
homme serast heurt de desoubt moys je ne lour demander sur le courp, se nom aulcunne destes se il les me doit et nom aultre chouse. Et moys Jehan d’Arberg,
sire dessus dit, lour donne et outroies par ces presentes que touchanps la chevaulchiés et fait d’armes et touchanps la justice et dissme et moulin et
fule et bastuc que mes dit home sugest et censsier dessus dit soient et propres coustumes de mes home frant abergens genevesant et dou Locle et de la
Sagne. Et se lesdit sugest dessus dit pregnent une femme de mes frant homme dou Locle et de la Sagne ou d’aultre franche condition, il pevent et doivent
mariees lour enfanp que partiron de la dite franchise en franchise et donner mariaige en meuble jusque a la valour de dix livres bonne monnoie.
Et
se aulcugne de mes prode femme suget prent par maryaige ung homme de franche condicion, il ne pevent ne doivent maryez lour enfans en franchise riere
mat sagnouryes et peuyent et doivent joys de lour bien a lour voulontelz excestelz lour heretaige. [...]Mancante ( )a
En tesmoinage de laquelle chouse j’ai commander a
ces mon propre seelz apentdans estre mys a ces presentes lettres que furent faites et donnees le troyzieme jour du mois de mars, en l’an Nostre Seignour corant mil trois
cent et trente et ung
Data di origine: 3.3.1331 ()
.
[fol. 1v]Interruzione di pagina

Annotatione

  1. Mancante ( ).
  1. Note Favarger : Il s'agit de toute évidence d'hommes censiers, qui au début du XVe siècle, versent un cens annuel pro comendesial [sua] seu censeria corporis [sui].